Briefing des agents de la Division Provinciale du Genre, Famille et Enfant sur le Protocole de Maputo et la Masculinité Positive à la maison de la femme par le Directeur en charge des problèmes juridiques au secrétariat général du Genre venu de Kinshasa.
Briefing des agents de la Division Provinciale du Genre, Famille et Enfant sur le Protocole de Maputo et la Masculinité Positive ce mardi 23 juillet 2024 à la maison de la femme par le Directeur des problèmes juridiques du secrétariat général du Genre venu de Kinshasa
Le #Protocole_de_Maputo, officiellement connu sous le nom de Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique, est un cadre juridique crucial adopté en 2003 lors d’un sommet de l’Union africaine à Maputo, au Mozambique. Ce document vise à promouvoir et protéger les droits des femmes à travers le continent africain. La séance de briefing de tous les agents de la Division Provinciale du Genre, Famille et Enfant sur ce protocole est essentielle pour la mise en œuvre effective de ses dispositions et pour garantir le respect des droits des femmes et des enfants.
En parlant de l’historique de ce protocole, le facilitateur directeur juridique #Me Arthur MATENGO a rappelé qu’avant l’adoption du Protocole de Maputo, les droits des femmes en Afrique étaient souvent négligés ou insuffisamment protégés. Les inégalités de genre persistantes, la violence basée sur le genre et la discrimination systématique étaient des problèmes majeurs et face à cette situation, le Protocole de Maputo a été conçu pour :
Énoncer des droits spécifiques pour les femmes. Il reconnaît les droits des femmes à la santé, à l’éducation, à la participation politique et à la protection contre la violence.
Promouvoir l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes : Le protocole insiste sur la nécessité d’harmoniser les lois nationales avec les principes des droits des femmes.
Plaider pour des mesures de protection et de soutien : Il appelle les États à adopter des lois et politiques visant à protéger les droits des femmes et à leur fournir un accès équitable aux ressources et aux opportunités.
Cet ajout de connaissance est un processus qui nécessite une formation adéquate sur plusieurs volets d’où les agents doivent comprendre les principes fondamentaux du protocole, ses articles et comment ils s’appliquent dans la pratique quotidienne et vulgariser cette connaissance avec les structures et organisations locales.
Il est à signaler aussi qu’en investissant dans cette formation, il est possible d’améliorer la sensibilisation des droits des femmes, de lutter contre les violences basées sur le genre et d’encourager l’égalité entre les sexes dans toutes les sphères de la société.
Ce processus doit être soutenu par un engagement politique fort et une mobilisation de toutes les parties prenantes pour réussir à transformer les engagements juridiques en réalité concrète pour les femmes et les enfants en Afrique.
Cette séance de briefing s’est alors clôturée par de notions de base sur la masculinité positive.